L’hypothèse, vérifiée dans cet article, est que le “pouvoir” judiciaire confié à un corps spécifique, qu’on trouve dans la doctrine de Montesquieu (1748), a trouvé son origine pendant le Moyen Age, à l’intérieur du monde germanique et féodale, en restant externe et carrément en contradiction avec l’expérience, la science et la tradition juridiques romaines républicaines. Pendant le XVIIIe siècle, il n’y a donc pas l’émersion du “pouvoir” judiciaire, car, au contraire, il est plus que présent dans le monde germanique et féodale et même caractéristique de l’Ancien Régime, selon le schéma du roi juge, mais une novelle combinaison avec d’autres “pouvoirs”. Le magistrat Montesquieu dans sa théorie ‘éclairée’ de la “séparation des pouvoirs”, garde le “pouvoir” judiciaire, expression de la féodalité, en le rassemblant avec le couple des pouvoirs législatif et exécutif, qui vient de la tradition juridique républicaine, par une opération de combinaison du “modèle” du droit germanique (particulièrement anglais) avec le “modèle” du droit romain. Cette théorie c’est avérée l’humus idéal pour le “tiers pouvoir”, dont elle a permis le processus de croissance qui semble inarrêtable dans les contextes contemporains. L’éloquent expression “montée en puissance”, employée par la doctrine française pour indiquer le rôle des juges, indique aussi clairement l’actuelle prise de conscience de la nouvelle dimension d’hégémonie du “pouvoir” judiciaire au regard du pouvoir législatif et du pouvoir exécutif.
Alcune note e una ipotesi sul “potere” di giudicare / Piras, Vanni. - In: DIRITTO@STORIA. - ISSN 1825-0300. - 13(2015).
Alcune note e una ipotesi sul “potere” di giudicare
Piras, Vanni
2015-01-01
Abstract
L’hypothèse, vérifiée dans cet article, est que le “pouvoir” judiciaire confié à un corps spécifique, qu’on trouve dans la doctrine de Montesquieu (1748), a trouvé son origine pendant le Moyen Age, à l’intérieur du monde germanique et féodale, en restant externe et carrément en contradiction avec l’expérience, la science et la tradition juridiques romaines républicaines. Pendant le XVIIIe siècle, il n’y a donc pas l’émersion du “pouvoir” judiciaire, car, au contraire, il est plus que présent dans le monde germanique et féodale et même caractéristique de l’Ancien Régime, selon le schéma du roi juge, mais une novelle combinaison avec d’autres “pouvoirs”. Le magistrat Montesquieu dans sa théorie ‘éclairée’ de la “séparation des pouvoirs”, garde le “pouvoir” judiciaire, expression de la féodalité, en le rassemblant avec le couple des pouvoirs législatif et exécutif, qui vient de la tradition juridique républicaine, par une opération de combinaison du “modèle” du droit germanique (particulièrement anglais) avec le “modèle” du droit romain. Cette théorie c’est avérée l’humus idéal pour le “tiers pouvoir”, dont elle a permis le processus de croissance qui semble inarrêtable dans les contextes contemporains. L’éloquent expression “montée en puissance”, employée par la doctrine française pour indiquer le rôle des juges, indique aussi clairement l’actuelle prise de conscience de la nouvelle dimension d’hégémonie du “pouvoir” judiciaire au regard du pouvoir législatif et du pouvoir exécutif.File | Dimensione | Formato | |
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